Tout le département des Bouches-du-Rhône est passé en zone de risques d'incendies très sévères ("rouge"), ce qui entraîne une interdiction totale de la circulation pédestre et mobile dans les massifs forestiers, a indiqué le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis).

Dans ce département, le dispositif de lutte a été aussi renforcé avec 20 groupes d'intervention (400 pompiers) prêts à entrer en action, équipés d'une centaine de véhicules.

En raison de risques d'incendies "exceptionnels" dans le département, la direction départementale des services d'incendies et de secours du Var a annoncé que 32 groupes d'interventions préventifs, soit environ 600 sapeurs-pompiers, ont été pré-positionnés dans les massifs les plus exposés.

La préfecture du Var a classé les Monts Toulonnais, la Corniche des Maures, les Iles d'Hyères et les Maures en zone "noire", ce qui signifie que le niveau de risque incendie est "exceptionnel" dans ces secteurs.

En raison de ce classement, la circulation des véhicules est interdite dans tous ces massifs ainsi que celle des piétons dans les bois, forêts, landes, maquis, garrigues, boisements, plantations et reboisements.

La préfecture a également classé les massifs de la Sainte-Baume, du centre Var et de l'Estérel en zone "rouge", ce qui signifie que le risque y est très sévère.

C'est la première fois, depuis le début de la saison estivale, qu'un tel dispositif est mobilisé dans ce département affecté par des vents atteignant 65 km/h avec des rafales de 90 km/h sur le littoral.

La moitié sud du département des Alpes-de-Haute-Provence a également été classée en zone "rouge" pour les risques d'incendie.

Dans l'Hérault, la préfecture a mis en garde contre des vents pouvant atteindre localement des vitesses de 60-70 km/h par rafales, "de nature à favoriser la propagation et la reprise des incendies de forêt sur des superficies importantes" alors que la sécheresse des végétaux "est à son maximum, les rendant à la fois plus combustibles et plus vulnérables".