C’est un paradoxe qui s’efface. Alors que le méthane –deuxième gaz à effet de serre derrière le CO2 mais 28 fois plus puissant– est mesuré en permanence depuis 2003 grâce à un satellite dédié, aucun bilan mondial n’avait jusqu’ici été établi, au contraire du dioxyde de carbone. L’oubli est réparé avec la parution ce jour dans Earth Science System Data et Environmental Research Letters d’une étude pilotée par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, CEA/CNRS).