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La prévision saisonnière consiste à prévoir la moyenne des paramètres météorologiques (température, précipitations) pour une échéance allant jusqu'à 6 mois, à l'échelle globale. Il ne s'agit pas de prévisions classiques (limitées à 7 jours) décrivant dans le détail des situations météorologiques : le type de temps, la température minimale et maximale et la force et la direction du vent.
La prévision saisonnière exprime le scénario le plus probable parmi trois scénarios prédéfinis: proche, en dessous ou au-dessus de la moyenne. Ce qui donne pour la température « chaud », « normal » ou «froid », et pour les précipitations, « humide », « normal » ou « sec ». On cherchera par exemple à déterminer si l'été prochain sera en moyenne chaud et sec ou froid et humide en Europe de l'Ouest.
Pour effectuer ces tendances on utilise comme pour les prévisions classiques des modèles (simulations informatiques) planétaires. Mais, ceux-ci reproduisent en plus le comportement d'autres milieux en forte interaction avec l'atmosphère, comme l'océan. La structure océanique varie beaucoup moins vite que celle de l'atmosphère. La part de prévisibilité atmosphérique à échelle saisonnière provient justement de ce qu'on retrouve dans l'atmosphère une part de la variation lente océanique. On peut retrouver alors dans l'atmosphère des conditions qui vont privilégier par exemple un passage très au nord des perturbations atlantiques, ou qui vont modifier radicalement les zones soumises à de fortes pluies dans les tropiques, ou encore qui vont générer de fortes chaleurs et sécheresses.
Les performances des prévisions saisonnières sont très variables selon le lieu, la saison et le paramètre météorologique concerné. Elles sont meilleures pour la température que pour les précipitations, et pour la température, meilleures en hiver qu'en été. Elles sont très informatives dans la ceinture inter-tropicale, sur le pourtour du Pacifique. En revanche, la prévisibilité de la température en Europe de l'Ouest sans être nulle, reste faible. Ceci est dû aux caractéristiques de la circulation générale de l'atmosphère au-dessus de l'océan Atlantique aux latitudes tempérées. Ces prévisions sont donc à manier avec prudence.
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Les tendances météorologiques détaillées pour les 6 prochains mois en Europe (source : Fredéric DECKER - La Météo.org)
- Octobre 2024 : il semblerait que l'anticyclone se dirige vers les régions nordiques au large de l'Irlande, alors que des zones de basse pression se formeraient autour de la mer Baltique. Dans ces conditions, de l'Écosse à la Scandinavie, nous devrions faire face à des conditions fraîches et humides, accompagnées de pluies fréquentes et potentiellement de chutes de neige précoces. Des précipitations substantielles sont également attendues de l'Angleterre au Benelux, en passant par la Pologne jusqu'aux Pays Lettons. Par ailleurs, des températures élevées devraient persister autour de la Méditerranée jusqu'à la Mer Noire, dans un environnement parfois humide et orageux, tandis que la région allant du nord de l'Espagne au sud-est de la France devrait connaître un temps relativement plus sec.
| Températures | Précipitations |
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- Novembre 2024 : Un système anticyclonique centré habituellement au-dessus de la Scandinavie pourrait potentiellement conduire de l'air froid et sec vers le nord de l'Italie, la France et l'Angleterre, entraînant ainsi une baisse notable des températures avec des gelées fréquentes, parfois intenses. Bien qu'il y ait peu de précipitations dans l'ensemble de ces pays, il est possible d'observer de légères chutes de neige dans un contexte froid. Les dépressions, quant à elles, se déplaceraient principalement vers la Mer Noire ou le Proche-Orient, apportant pluie et douceur. On notera également une période relativement clémente entre le Maroc et le Portugal.
| Températures | Précipitations |
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Décembre 2024 : une configuration météorologique particulière pourrait se mettre en place sur l'Europe. Un système de hautes pressions s'étendrait probablement de l'océan Atlantique à la mer Méditerranée, repoussant les perturbations vers le nord et l'est du continent. Cette situation engendrerait des contrastes marqués entre les régions.
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Dans la partie septentrionale et orientale de l'Europe, on s'attendrait à des précipitations supérieures aux normales saisonnières. Les zones concernées s'étendraient du nord des îles Britanniques jusqu'à la Turquie, en englobant les pays nordiques, l'Allemagne, la Pologne et les Balkans.
À l'inverse, les territoires sous l'influence directe de l'anticyclone connaîtraient une période anormalement sèche pour la saison. Ce temps sec toucherait vraisemblablement l'Afrique du Nord, la péninsule Ibérique, ainsi que les régions occidentales et méridionales de la France, sans oublier l'Italie et la Grèce.
Concernant les températures, le début de l'hiver se caractériserait globalement par une douceur prononcée. Ce phénomène serait particulièrement notable dans une vaste zone s'étendant de la Russie à l'Allemagne, jusqu'aux Pyrénées. Seule l'Islande ferait exception, avec des températures légèrement plus fraîches que la moyenne.
| Températures | Précipitations |
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- Janvier 2025 : Une zone de haute pression, relativement immobile, pourrait s'étendre de l'Espagne et du Portugal jusqu'aux terres germaniques, englobant l'Hexagone et la Confédération helvétique. Cette configuration météorologique engendrerait une période d'aridité dans ces contrées, avec un froid particulièrement marqué dans les régions septentrionales, dû à des phénomènes d'inversion thermique fréquents. Les températures négatives risquent d'être monnaie courante.
Les systèmes dépressionnaires seraient alors contraints de se déplacer vers le septentrion des îles anglo-saxonnes et la péninsule scandinave, où des précipitations importantes sont à prévoir. Parallèlement, une masse d'air froid stagnant au-dessus de l'Italie méridionale provoquerait vraisemblablement des averses conséquentes, s'étendant du Maghreb oriental à la botte italienne, et jusqu'aux Balkans occidentaux et la Hellade.
En revanche, une certaine clémence thermique se propagerait depuis les rivages orientaux de la mer Noire en direction des pays nordiques. Cette situation météorologique complexe illustre la diversité des conditions climatiques qui pourraient affecter le continent européen dans les jours à venir.
| Températures | Précipitations |
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- Février 2025 :les conditions météorologiques en Europe devraient être influencées par un système de haute pression centré sur la péninsule ibérique. Cette configuration atmosphérique aura des répercussions variées selon les régions.
Dans le nord du continent, de la Grande-Bretagne à la Russie en passant par la Scandinavie, on s'attend à un flux océanique persistant. Celui-ci apportera une douceur inhabituelle, particulièrement prononcée à l'est, ainsi que des précipitations fréquentes et copieuses, notamment en Écosse.
En revanche, le pourtour méditerranéen connaîtra une période plus sèche que la normale. Cette tendance s'étendra de la côte atlantique française jusqu'à l'Italie, englobant également l'Espagne et l'Afrique du Nord.
Un phénomène récurrent de basse pression isolée devrait par ailleurs affecter la région égéenne, générant des pluies bénéfiques en Grèce et en Turquie.
Enfin, une douceur marquée se fera sentir dans une large zone allant de la Russie jusqu'à la partie orientale et méridionale de l'Hexagone, s'étendant même jusqu'à la capitale espagnole.
| Températures | Précipitations |
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- Mars 2025 : Une zone de haute pression atmosphérique devrait s'étendre largement, englobant une région allant de la côte atlantique française jusqu'aux rives orientales de la Méditerranée, et remontant vers le sud de la Grande-Bretagne. Cette configuration météorologique entrâinera des conditions clémentes, avec un ciel dégagé et des températures agréables, sur une vaste étendue comprenant la péninsule ibérique, l'Hexagone, la Confédération helvétique, la péninsule italienne, la Grèce, la partie méridionale des Balkans et le littoral occidental turc. Plus au nord, de l'Allemagne jusqu'aux États baltes, le climat serait doux mais plus conforme aux normales saisonnières.
En revanche, les régions septentrionales telles que l'Écosse et la Norvège risqueraient de subir un mois tumultueux, caractérisé par des précipitations abondantes, des rafales soutenues et une luminosité réduite. Il est à souligner que, selon les prévisions actuelles, aucune période particulièrement fraîche ou glaciale ne serait à prévoir sur l'ensemble du continent européen durant ce troisième mois de l'année 2025.
| Températures | Précipitations |
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Prévisions pour les prochains mois ailleurs dans le monde
Dernières projections d'ensemble (moyenne de 8 modèles) concernant les anomalies de températures à prévoir pour les 7 prochains mois à l'échelle du globe. Calcul basé sur 8 modèles développés par la NOAA.
Dernières prévisions concernant les anomalies de précipitations pour les 12 prochains mois
