L'administration américaine a publié ses relevés du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique pour la fin de l'été austral, avec une surface plus réduite que d'habitude.
Le trou dans la couche d'ozone en Antarctique, qui se forme chaque année entre septembre et octobre, a été en 2012 le second plus petit depuis 20 ans en raison de températures moins froides, a indiqué l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Sa superficie moyenne a été de 17,9 millions de km², a précisé la NOAA, qui effectue ces mesures grâce à un satellite de la Nasa. À titre de comparaison, le plus grand trou dans cette couche a été mesuré en 2000 avec 29,9 millions de kilomètres carré.
«Les températures ont été un peu plus chaudes cette année dans la haute atmosphère au-dessus de l'Antarctique, ce qui a permis une moindre destruction d'ozone comparativement à l'an dernier», a expliqué Jim Butler du laboratoire de recherche du système terrestre de la NOAA.
«Il ne faut pas y voir le signe que la concentration d'ozone est enfin en hausse dans l'atmosphère, remarque Franck Lefèvre, chercheur au laboratoire atmosphère, milieux et observations spatiales de l'Institut Pierre Simon Laplace. On ne voit pas encore une tendance claire à la hausse en Antarctique, mais plutôt une stabilisation du phénomène depuis quelques années.»
Selon les modèles d'évolution de l'atmosphère, il faudra attendre 2050 ou 2060 pour que l'ozone stratosphérique retrouve son niveau «normal» d'avant les années 1980.
Source : NOAA