A Frontignan (Hérault) les habitants vont participer à un grand exercice d’évacuation ce vendredi 13 octobre 2023 : une fausse alerte au tsunami sera déclenchée et la population devra se mettre à l’abri le plus vite possible. Les habitants, qui se trouvent dans la zone à risque, recevront une notification grâce à l’outil FR-Alert et des consignes. Un dispositif testé pour la première fois dans le département.
Les habitants disposeront d’environ 100 minutes pour quitter le secteur et se mettre à l’abri avant que le tsunami n’arrive sur les côtes. Il est préférable de trouver un lieu à plus de cinq mètres de haut et de s’éloigner à au moins 200 mètres de la mer. Des chercheurs de l’université Paul-Valéry à Montpellier et de l’université d’Avignon (Vaucluse) étudieront les réactions des habitants.
La préfecture de l’Hérault organise cet exercice car le risque tsunami est bien réel en Méditerranée en raison de la rencontre de deux plaques tectoniques, la plaque eurasiatique et la plaque africaine, deux plaques qui ne cessent de converger générant un important risque sismique. Avec plus de 122 km de côtes et 14 communes littorales à fort potentiel touristique, le département de l’Hérault est concerné par le risque tsunami. Les plages, les ports et les zones urbanisées proches de la mer pourraient être affectés.
Des recherches récentes indiquent que la probabilité d'un tsunami avec une vague de 1 m est de 100 % pour les 30 prochaines années sur les côtes méditerranéennes françaises.