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Une nouvelle étude publiée dans Applications in Engineering Science remet en question le récit de plus en plus répandu selon lequel l’augmentation des niveaux de CO2 atmosphérique entraînera un changement climatique catastrophique. La recherche, menée par des scientifiques de l’Université militaire de technologie de Pologne, suggère que l’impact des émissions supplémentaires de CO2 sur les températures mondiales pourrait être beaucoup moins important que ce qui est généralement décrit.
L’étude, intitulée « Conséquences climatiques du processus de saturation de l’absorption du rayonnement dans les gaz », introduit le concept de « masse de saturation » - la quantité d’un gaz absorbant au-dessus de laquelle les augmentations supplémentaires produisent une absorption supplémentaire négligeable du rayonnement. Grâce à des expériences en laboratoire et à des analyses théoriques, les chercheurs ont déterminé que pour le CO2, cette masse de saturation est d’environ 0,6 kg/m2.
De manière critique, les auteurs notent que la quantité actuelle de CO2 dans l’atmosphère terrestre est déjà supérieure à 6 kg/m2, soit environ dix fois la masse de saturation. Cela implique que les émissions supplémentaires de CO2 peuvent avoir peu ou pas d’effet de réchauffement, car le gaz a déjà absorbé presque tout le rayonnement infrarouge qu’il peut dans son spectre d’absorption.
« Il convient de noter que, contrairement à la cuvette utilisée, la structure verticale de l’atmosphère subit des changements de pression et de température », écrivent les auteurs. « Néanmoins, la question se pose de savoir si le dioxyde de carbone supplémentaire émis dans l’atmosphère absorbera le rayonnement thermique. »
Les résultats de l’étude s’alignent sur les travaux de chercheurs indépendants comme Randall Carlson, qui soutiennent depuis longtemps que l’impact climatique du CO2 a été surestimé alors que ses avantages sont souvent ignorés. Dans son essai « La rédemption de la bête : le cycle du carbone et la diabolisation du CO2 », Carlson soutient que l’augmentation des niveaux de CO2 a un effet positif global sur la biosphère.
Carlson écrit : « Des centaines d’études ont constamment démontré des améliorations significatives de la croissance des plantes, des rendements des cultures et de la résistance à la sécheresse dans des conditions de CO2 élevées. » Il cite des recherches montrant qu’un doublement du CO2 atmosphérique a augmenté les rendements agricoles de 33 % en moyenne.6
En outre, Carlson souligne les preuves d’un verdissement mondial au cours des dernières décennies, avec des données satellitaires montrant une augmentation de 8 % de la couverture végétale en Australie de 1981 à 2006 et une augmentation de la couverture feuillage dans les environnements chauds et arides de la Terre proportionnellement à l’augmentation des niveaux de CO2. Certaines études attribuent 70% du verdissement observé à l’effet fertilisant par le CO2.
La nouvelle étude polonaise ajoute du poids à l’argument de Carlson selon lequel le discours dominant autour du CO2 et du changement climatique est peut-être trop simpliste et alarmiste. Les chercheurs concluent : « Cela suggère sans équivoque que l’impact officiellement présenté de l’augmentation anthropique du CO2 sur le climat de la Terre n’est qu’une hypothèse plutôt qu’un fait étayé. »
