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La Croix-Rouge s'associe au Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) pour publier le premier rapport sur la résilience de la société française s'intitulant : "CRISES : sommes-nous en capacité de les affronter ?".
La Croix-Rouge pointe dans un rapport publié jeudi 25 avril le manque de préparation de la société française. Pour y remédier, l’association préconise de renforcer la formation de la population, de mieux repérer les personnes vulnérables ou de constituer un corps de volontaires.
"75% (des Français) ne se sentent pas préparés face aux inondations, 73% face aux incendies de forêt, 59% face à la canicule", selon un sondage OpinionWay pour la Croix-Rouge française. Face aux catastrophes climatiques qui "ne cessent de s’intensifier et de se multiplier", l'association d'aide humanitaire formule donc dix propositions pour améliorer la gestion de crise. Les Français devraient notamment tous avoir un sac d'urgence à portée de main, un "Catakit", prêt en cas d'évacuation et comprenant par exemple de la nourriture non périssable, de l'eau, une trousse de secours, des vêtements et une lampe de poche, pour attendre l'arrivée de l'aide. Seuls 11% des Français disposent d'un sac d'urgence prêt, et moins de la moitié connaît les objets indispensables qu'il faut y glisser", détaille le sondage OpinionWay.
Autre recommandation : la formation aux gestes et aux comportements qui sauvent. "On estime aujourd'hui à seulement 40% le nombre de Français ayant récemment suivi une formation aux gestes qui sauvent, contre 95% Norvège ou 80% en Allemagne", note le rapport.La Croix-Rouge invite ainsi à former au moins 80% de la population aux gestes qui sauvent, mais aussi à "constituer un corps de volontaires prêts à être déployés" ou encore à "pré-positionner des stocks de matériel et des moyens logistiques". Elle demande également de mieux sensibiliser les Français aux événements extrêmes, avec par exemple la journée nationale d'exercice, le 13 octobre prochain.
La Croix-Rouge préconise également la mise en place d'un plan "grand chaud", à l'image du plan "grand froid", en cas de canicule, avec des dispositifs pour protéger les plus vulnérables. Le rapport met en effet en lumière des "disparités" face aux phénomènes climatiques, qui "touchent davantage les plus vulnérables, en prospérant sur les inégalités socio-économiques et territoriales".
