Alors que le réchauffement climatique menace les villes côtières de submersion dû à la fonte des glaces, la start-up Oceanix et le cabinet Bjarke Ingels Group détiennent peut-être la solution. Avec le soutien d’ONU-Habitat, du MIT Center for ocean engineering et du club Explorer, leur projet de ville flottante pourrait voir le jour dans les prochains mois au large de New York, dans l’East River.
Le prototype, baptisé « Oceanix City » sera composé d’un assemblage de plateformes hexagonales de 20 000 mètres carrés, chacune composée de six hexagones et d’une serre centrale. Ces « villages » pourront accueillir 300 personnes. Ensemble, ils formeront des villes autonomes de 10 000 habitants et capables de résister aux catastrophes naturelles les plus dévastatrices, comme un tsunami ou un ouragan.
L’objectif d’Oceanix City, c’est d’assurer l’autosuffisance de ses habitants en énergie, eau et nourriture. L’agriculture marine est la clé de voûte de ce projet : la ville flottante permettra notamment l’élevage de coquillages et la culture d’algues. L’approvisionnement en eau reposera sur la récupération de la pluie, la désalinisation et la filtration de l’air.
Les déplacements au sein de cette ville du futur se feront exclusivement à vélo, en bateau électrique ou encore en drone. De même, seuls des matériaux de construction durables, comme le bois et le bambou, seront utilisés.
Le projet de la start-up Oceanix s’adressera aux réfugiés climatiques et aux populations menacées par la montée des eaux. Si ce futur semble bien utopique, Marc Collins Chen, ancien ministre du tourisme de la Polynésie française et fondateur de la start-up Oceanix, assure qu’il est déjà à portée de main.
Source : Ouest France