Le Chili touché par de très nombreux incendies de forêt : 500 000 ha brulés
- Catégorie : Incendies de forêt - Monde
01/03 : Les incendies de forêt ont ravagé, selon un dernier bilan 500 000 hectares d’arbres, de forêts et de prairies, et des centaines de maisons, ce sont onze personnes qui ont perdu la vie et des milliers de familles qui restent sans-abri, une véritable tragédie humaine et… écologique.
Informations spatiales et temporelles sur l'événement
- Date de début : 16/01/2017
- Date de fin : 01/01/2017
- Pays : Chili [Statistiques du pays]
- Continent : Amériques
- Sous-continent : Amérique du Sud
- Localisation fine :
- Autres pays concernés :
- Lat / long : -34.6022 / -71.6538
Phénoménologie de l'événement
- Origine : Climatique
- Aléa : Incendies de forêt
- Péril : -
- Sous-péril : -
Conséquences de l'événement
- Nbre de tués : 11
- Nbre de blessés : 30
- Nbre d'évacués : 2000
- Nbre d'affectés : -
- Nbre de sans-abri : -
- Coût (en millions de $) : 550
- Gravité humaine "H" (sur 6) :
- Gravité matérielle "M" (sur 6) :
- Gravité globale (= max de H et M) :
- + d'infos sur le calcul de nos indices de gravité
Autres informations
01/03 : Les incendies de forêt ont ravagé, selon un dernier bilan 500 000 hectares d’arbres, de forêts et de prairies, et des centaines de maisons, ce sont onze personnes qui ont perdu la vie et des milliers de familles qui restent sans-abri, une véritable tragédie humaine et… écologique. Selon un bilan délivré par le ministère de l’Environnement, dirigé par Paul Badenier, les pertes comprennent un total de 597 242 hectares, dont 55 % de terres forestières; environ 36 % de prairies et 9 % de terres agricoles.
Le ministre des Finances, Rodrigo Valdes, a déclaré que « d’un point de vue financier », le coût de la catastrophe initialement estimé à 333 millions s’élève à 347 millions de dollars en prenant en compte les dommages sur le secteur agricole fortement impacté.
De son côté, le 6 février dernier, la Société nationale de l’agriculture (SNA) a estimé à plus de 400 millions de dollars les pertes causées par les incendies dans le secteur agricole et forestier.
Valdes a déclaré dans un communiqué publié lundi que le gouvernement a approuvé un ensemble de mesures visant à venir en aide aux agriculteurs, les petites et moyennes entreprises et les propriétaires de scieries, qui ont été particulièrement touchés par les incendies qui ont frappé le pays sud-américain durant l’été austral.
31/01 : Une partie des graves incendies de forêts qui ravagent le Chili depuis plus d'une semaine et ont coûté la vie à onze personnes étaient désormais maîtrisés lundi, une catastrophe qui a suscité une mobilisation internationale.
Dans la région de O'Higgins (centre), l'une des plus affectées, "la situation est calme et nous n'avons plus de feux de forêts particulièrement importants", a expliqué lors d'une conférence de presse Aaron Cavieres, directeur de la Corporation nationale des forêts (Conaf). Cela marque "un grand changement, car depuis cette région jusqu'au nord (du pays) nous avons la situation sous contrôle avec quelques petits foyers", a-t-il ajouté.
Ces dernières heures, le plus gros foyer demeurait autour de la commune de Portezuelo, dans la région de Biobio (sud), où l'avancée des flammes a obligé à procéder des évacuations préventives.
Le Chili a reçu lundi l'aide supplémentaire d'un avion bombardier d'eau russe, qui s'est joint à la mobilisation internationale déjà sur place, avec deux appareils similaires fournis par les Etats-Unis et le Brésil, et plus de 500 pompiers et experts venus de France, d'Argentine, du Venezuela ou encore d'Espagne.
Selon la Conaf, plus de 1.680 habitations et près de 480.000 hectares ont été détruits par le feu, qui a coûté la vie à onze personnes.
Michelle Bachelet, qui a qualifié les incendies de "pire désastre forestier" de l'histoire du pays, avait annoncé dimanche l'arrestation de 43 personnes, soupçonnées d'être à l'origine des sinistres.
Plus de 11.000 personnes (pompiers, policiers, soldats...) sont à pied d'oeuvre pour combattre les feux qui frappent en particulier des localités rurales, où vivent pour l'essentiel des agriculteurs et des éleveurs.
29/01: Quelque 135 incendies seraient actifs ; 480 000 hectares sont déjà partis en fumée, soit 50 fois la superficie de Paris, l'équivalent du département du Nord en France. Trois régions en état de catastrophe naturelle. Les autorités déplorent 11 morts, 2 000 personnes dorment dans des auberges.
Alors qu'un épais nuage de fumée recouvre la capitale chilienne, 9 000 personnes combattent toujours les flammes.
Parmi eux, des pompiers étrangers, dont 70 Français arrivés samedi, une aide proposée par François Hollande lors de sa visite au Chili le week-end dernier. A leurs côtés sont mobilisés d'autres secouristes, espagnols, portugais, colombiens ou encore mexicains, pour faire face à ce désastre écologique, et économique.
Les dernières estimations chiffrent les pertes pour l'agriculture à 300 millions d'euros,
le Chili étant le quatrième exportateur mondial de vin.
Les pompiers ne sont pas aidés par la vague de chaleur, les vents modérés et la sécheresse des sols, due en partie à la monoculture d'eucalyptus dans le sud du Chili.
L'entretien insuffisant des lignes à haute tension, trop proches des forêts, pourrait être à l'origine de ces incendies. Mais selon les autorités, 9 feux sur 10 seraient d'origine humaine, actes criminels ou négligence. Une enquête est ouverte, avec au moins 10 personnes en détention provisoire.
27/01 : le Chili est en état d'alerte depuis 10 jours Attisés par des températures très élevées et des vents violents, d'immenses feux de forêts ont fait dix morts dans le pays et contraint des milliers de personnes à l'exil. Des villages entiers ont été rasés et près de 290.000 hectares ont été dévastés.
Les flammes se sont propagées dans sept régions du centre et du sud du pays. Selon le gouvernement chilien, deux pompiers, deux policiers, trois pompiers forestiers («brigadistes) et trois habitants des zones sinistrées ont trouvé la mort. Jeudi matin, les flammes ont atteint la localité rurale de Santa Olga et d'autres petites communes de la région de Maule, à 280 km au sud de Santiago. Ces localités sont les premières à être intégralement détruites par le feu.
De nouveaux foyers menacent l'agglomération de Gran Concepcion, une des zones les plus peuplées du centre et du sud du pays, avec plus d'un million d'habitants. Ainsi, la ville de Vilumanque, dans cette région, était en cours d'évacuation.
Sur 142 foyers déclarés au niveau national, 51 étaient maîtrisés et 14 ont été éteints, selon le dernier bilan de la Corporation nationale forestière (Conaf), en charge de la gestion des forêts. Les incendies frappent en particulier des localités rurales où vivent pour l'essentiel des agriculteurs et des éleveurs de bétail.
D'importantes entreprises forestières ont également été touchées, principalement dans la région de Maule, où les flammes ont ravagé 160.000 hectares, constitués pour l'essentiel de pins et d'eucalyptus.
L'aide internationale commence à se mobiliser. Des spécialistes français - François Hollande était encore à Santiago le 22 janvier, alors que les incendies avaient déjà commencé à ravager les forêts - et des volontaires colombiens sont arrivés jeudi au Chili pour gagner la région de Biobio et lutter contre le feu avec les volontaires déjà sur place, ainsi que de l'aide d'Argentine, du Brésil, d'Espagne, des Etats-Unis, du Mexique, de Russie ou encore du Pérou. Un bombardier d'eau d'une capacité de plus de 73.000 litres d'eau et affrété par une fondation privée américaine a commencé jeudi sa deuxième journée de rotations pour combattre les flammes dans les zones les plus touchées.
24 et 25/01 : les incendies dévastateurs se poursuivent dans centre et le Sud du Chili. Pas moins de 43 feux sont actifs dont 39 sont hors de contrôle dans les régions de alparaíso, Maule, Bío Bío, La Araucanía, Los Lagos, O’Higgins, Santiago et de Los Ríos. 190 000 hectares ont été détruit et le bialn humain s'élève à 9 morts parmi les pompiers.
Près de 4000 pompiers, militaires et volontaires étaient sur le pont pour combattre ces incendies, favorisés par les fortes températures et les vents violents que connaît actuellement cette partie du pays.
23/01 : Les incendies qui ont déjà détruit plus de 129.000 hectares de forêts et de cultures au centre et au sud du Chili ces derniers jours sont le "pire désastre forestier" de l'histoire du pays, a déploré aujourd'hui la présidente Michelle Bachelet.
Le gouvernement a décrété vendredi l'état de catastrophe naturelle dans la région d'O'Higgins et de Maule, située au milieu de ce pays d'Amérique du Sud tout en longueur, coincé entre les Andes et le Pacifique. Plus de 4 000 pompiers et militaires ainsi qu'une quarantaine d'avions et véhicules ont été mobilisés pour combattre ces incendies. Des renforts sont attendus dans les prochains jours en provenance du Mexique et d'Argentine, en réponse à l'appel du gouvernement chilien.
La justice a ouvert une enquête pour déterminer les causes de ces incendies favorisés par les fortes températures que connaît actuellement cette partie du pays.
15 au 22/01 : Le Chili est confronté à des incendies de grande ampleur, notamment à Pumanque, à environ 150 km au sud de Santiago où un feu a ravagé 45 000 hectares. Au total, près de 90 000 hectares sont déjà partis en fumée au cours de ces derniers jours. Cela représente environ 5 fois la superficie de la ville de Bruxelles. 36 feux sont actifs dans les régions de Valparaiso, Metropolitana, O’Higgins, Maule, Bio Bio et Los Lagos. 3 pompiers ont été tués sur la commune de Vichuquen alors qu'ils luttaient contre les flammes.
Le gouvernement a décrété vendredi l'état de catastrophe naturelle dans la région d'O'Higgins et de Maule, située au milieu de ce pays d'Amérique du Sud tout en longueur, coincé entre les Andes et le Pacifique. L'état d'urgence agricole est en outre désormais en vigueur dans des zones où des agriculteurs ont vu leurs champs dévorés par les flammes. L'état de catastrophe naturelle et d'urgence agricole permet de dépêcher des secours supplémentaires et d'accéder à des aides de l'Etat.
Le ministre de l’Agriculture, Carlos Furche, a déclaré aux journalistes que la catastrophe « est la plus agressive enregistrée au cours des 50 dernières années » avec déjà plus de 40 000 hectares touchés seulement région O’Higgins. En dépit de la taille de la zone dévastée, « il y a peu de sinistrés en terme de logement, mais les pertes économiques sont énormes » parce que la dévastation des ressources agricoles dans la région est totale », a affirmé Josefina Lopez, une fonctionnaire de l’Onemi dans la zone d’O’Higgins. Avec de nombreux petits villages dispersés sur un vaste territoire, la région d’O’Higgins est un domaine complexe pour lutter contre les incendies.
La capitale, Santiago, a, elle, été recouverte d’un épais nuage de fumées.
Dans les provinces de Cardenal Caro et de Colchagua, 30 habitations ont été détruites par les flammes
Les pompiers et l’armée doivent circonscrire au moins 18 foyers d’incendie distincts dans le centre et le sud du pays. D’après les services forestiers, ces feux auraient été déclenchés par l’homme. Il est cependant impossible de savoir pour l’instant s’ils sont d’origine criminelle ou la conséquence d’actes de négligence. Ils se seraient ensuite rapidement propagés en raison de vents violents et d’une vague de chaleur qui se répand sur le Chili.
Source : AP
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