Le Parlement a approuvé près de 455 millions d’euros d’aide du Fonds de solidarité de l'UE en réponse aux récentes catastrophes naturelles en Roumanie, en Italie et en Turquie.
Les députés expriment leur "solidarité la plus profonde avec toutes les victimes, leurs familles et toutes les personnes touchées" par les catastrophes naturelles en Roumanie, en Italie et en Turquie. Ils soulignent "l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles graves et destructrices en Europe", et affirment qu’"en raison du changement climatique, des phénomènes météorologiques extrêmes comparables à ceux qui ont été observés en Roumanie et en Italie, entraînant des situations d’urgence, vont s’intensifier et se multiplier". L’UE devrait donc "renforcer ses efforts pour lutter contre le changement climatique tant à l’échelle européenne qu’à l’échelle mondiale".
La Commission européenne a proposé d’utiliser le Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE) pour apporter une aide financière aux trois pays concernés, à hauteur de 454 835 030 d’euros. L’aide du FSUE permettra de financer une partie des coûts des opérations d’urgence et de remise en état, comme la réparation des infrastructures endommagées, la sécurisation des infrastructures préventives et la protection du patrimoine culturel, ainsi que les opérations de nettoyage. En vertu de la réglementation du fonds, les opérations d’urgence et de réparation peuvent être financées par le FSUE rétroactivement à compter du premier jour d’une catastrophe.
Le Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE) a été créé pour répondre aux catastrophes naturelles majeures et exprimer la solidarité européenne aux régions sinistrées en Europe. Le Fonds a été créé en réaction aux graves inondations survenues en Europe centrale au cours de l’été 2002. Depuis, il a été utilisé après 107 catastrophes naturelles de natures différentes : inondations, incendies de forêt, tremblements de terre, tempêtes et sécheresse. Le Fonds a également été mobilisé pour 20 interventions en réponse à des urgences de santé publique.