Le Sud du pays connaît une vague de chaleur inédite. À Adrar, dans le Sahara, un pic à 65 degrés au soleil a été enregistré cette semaine. Les conséquences sont nombreuses, autant sur la population que sur la productivité des entreprises.
Informations spatiales et temporelles sur l'événement
- Date de début : 01/07/2018
- Date de fin : 15/07/2018
- Pays : Algérie [Statistiques du pays]
- Continent : Afrique
- Sous-continent : Maghreb
- Localisation fine :
- Autres pays concernés :
- Lat / long : 25.4677 / 0.5225
Phénoménologie de l'événement
- Origine : Climatique
- Aléa : Chaleur
- Péril : Canicule
- Sous-péril : -
Conséquences de l'événement
- Nbre de tués : -
- Nbre de blessés : -
- Nbre d'évacués : -
- Nbre d'affectés : -
- Nbre de sans-abri : -
- Coût (en millions de $) : ND
- Gravité humaine "H" (sur 6) :
- Gravité matérielle "M" (sur 6) :
- Gravité globale (= max de H et M) :
- + d'infos sur le calcul de nos indices de gravité
Autres informations
Le Sud du pays connaît une vague de chaleur inédite. À Adrar, dans le Sahara, un pic à 65 degrés au soleil a été enregistré cette semaine. Les conséquences sont nombreuses, autant sur la population que sur la productivité des entreprises.
L’Algérie connaît une canicule inédite. 49 degrés Celsius (°C) à Ain Salah, au soleil, 48 °C à l’ombre à Adrar… En une semaine, l’Office national de météorologie (ONM) a émis plusieurs bulletins météorologiques aux chiffres élevés. Une semaine plus tôt, cette dernière localité avait enregistré un record de 54 °C à l’ombre et 65 °C au soleil… pour une température maximale de 46 °C en moyenne.
De fortes chaleurs aux répercussions considérables, qui nécessitent une adaptation des populations et des activités.
Ces températures ont en effet été relevées à hauteur humaine, « sous abri » dans le langage scientifique (la masse d’air sous abri, à deux mètres du sol). Un climat étouffant, donc, d’autant que « la température ressentie est différente, si l’on inclut des facteurs comme le rayonnement solaire, le vent, la pollution et le taux d’humidité », précise Houaria Benrekta, chargée de communication à l’ONM.
Face à cette situation insoutenable, à Djanet (sud), les habitants sont sortis dans la rue mardi 10 juillet pour réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et un meilleur accès aux services de base. À Béchar (sud), la pénurie d’eau potable – et le manque de logements – ont aussi fait sortir de leurs gonds les riverains.
Le centre du pays n’est pas épargné. À Bordj Bou Arreridj, par exemple, où les températures battent aussi des records, les besoins en eau sont tels que des villageois sont contraints d’alimenter les citernes auprès de particuliers propriétaires de puits.
Le ministère de la Santé et les services de la Protection civile ont émis plusieurs recommandations. Ils appellent la population à limiter les sorties et les expositions aux heures les plus chaudes ainsi qu’à s’hydrater et se vêtir correctement.
Dans le Sud, les entreprises parapétrolières admettent que la situation est « extrêmement difficile », selon Charif Ahmari, directeur des ressources humaines du groupe RedMed, qui apporte des solutions logistiques aux services pétroliers dans plusieurs villes, dont Hassi Messaoud. Année après année, ces sociétés ont dû elles aussi s’adapter.
« Sur les bases, on a parfois des petites coupures qui sont gênantes et sur les chantiers éloignés, l’énergie électrique est pourvue par des groupes électrogènes mais c’est sûr qu’il y a des problèmes d’alimentation en eau », détaille Charif Ahmari. « Nous avons aménagé les horaires pour les gens qui travaillent en pleine chaleur. Ils commencent très tôt, entre 4 h 30 et 5 heures du matin, jusqu’à midi ou 13 heures maximum ».
Algérie : Chaleur depuis 2001
|
Algérie : les catastrophes naturelles depuis 2001
|
Source : base de données BD Catnat
Accès à la BD CATNAT Interroger la BD CATNAT en ligne Statistiques en temps réel |
Chaleur dans le monde depuis 2001
|
Source : base de données BD Catnat