Après plusieurs années marquées par « la Nina », les prévisions à long terme envisagent une lente reprise du Nino au cours de ce printemps, qui pourrait culminer en été et à l’automne.
A l’heure actuelle, nous sommes dans une période intermédiaire qualifiée de « Neutre », où aucun de ces extrêmes (Nino / Nina) ne prédomine : ainsi, la Californie connaît un épisode de chaleur et de sécheresse encore typique des années « Nina », tandis que l’Australie s’apparente déjà davantage aux effets du « Nino ». La rigueur de l’hiver au nord-est des Etats-Unis et au Québec s’apparente plus aussi à une période Nina. C’est dire que nous sommes en période transitoire qui devrait aboutir à un épisode de Nino au fil des mois. Son intensité n’est pas encore cernée, mais sa survenue semble probable à 50%, le reste étant partagé entre une poursuite éventuelle du « Neutre » ou même la persistance d’une très faible Nina.
Notons que l’Europe et la Russie sont les deux grandes zones de la planète où les effets d’El Nino sont les moins flagrants, sans aucun lien direct statistique et apparent.